6 Janvier 2020
Henri Dunant est né le jeudi 8 mai 1828, en Suisse, à Genève. Il décèdera le 30 octobre 1910, à Heiden (en Suisse). Issu d'une famille protestante bourgeoise, il baignera très tôt dans l’action sociale, l’aide et le soutien aux nécessiteux et aux personnes dans la détresse. À 6 ans il sera spectateur des conditions de détention de certains hommes. Cette expérience sera accompagnée de nombreux autres du même genre...
Cette individualité est animée d’une intense ferveur religieuse. Elle est révélée par sa Lune dans le signe des Poissons (reliée à Neptune et à Mars en Capricorne). Cela associe deux signes spiritualistes (Le Capricorne et Les Poissons), auxquels la force marsienne donne le goût de l’action et de l’aide active. Avec une telle signature il ne pouvait être un simple contemplatif ! Il avait besoin d’agir concrètement.
La ʺformeʺ de son action naîtra de sa vision d’une bataille sanglante, celle de Solferino (1859). Elle opposait… en fait, cela n’importe pas de savoir qui se battait-là ! Un pays se battait contre un autre pays (encore)... chacun au nom de la raison, de la loi, de l’histoire, de l’argent ou d’autres considérations du même genre. Ces batailles sont justifiées par ces raisons... mais voilà, près de 38000 hommes sont laissés, blessés ou morts, sur le champs de bataille.
Ce 24 juin 1859 (fête de la St Jean-le-Baptiste), Henri Dunant avait 31 ans. Il traverse le champs de bataille et, horrifié par ce drame, décide d'offrir son aide aux infirmières et aux quelques médecins qui tentent de porter secours aux soldats. En bon natif du Taureau, il apportera aussi son soutien financier (achat de vivres, d’habits…).
Ce jour fatidique, le Soleil, Jupiter, Mercure et Mars rendent visite à sa Vénus natale, dans le signe du Cancer, en maison VII. Si on décrypte, cela donne : son individualité (le Soleil), sa force morale et de protection (Jupiter), sa force d’analyse et de communication (Mercure), ainsi que son courage et sa combativité (Mars) canalisent son hypersensibilité (Vénus en Cancer) afin de venir en aide à autrui (maison VII).
Ces transits planétaires vont dynamiser la base de son principal dessin planétaire : l’Enveloppe* (qui s’ouvre, pointe vers le bas, sur la Lune placée dans le signe des Poissons et en Maison III). Sa réalisation majeure, dont le message retentit encore de nos jours, va naître : c’est l’impulsion de la Croix-Rouge*.
Ce qui a sublimé l’horreur de cette bataille c’est l’action même d’Henri Dunant ! La beauté (valeur du Taureau) de son acte sera de faire que les soignants et leurs aides porteront assistance aux blessés quelques soient leur patrie d’origine ! Son cœur est universel, avec un potentiel fraternel (Uranus en Verseau) ; d’où sa volonté d’aider ceux qui en ont besoin, sans distinction. Cela participera à donner les Sept Principes* fondateurs de la Croix-Rouge : humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, universalité, unité.
Il y aurait long à raconter sur sa vie (ses déboires financiers...) mais avez-vous perçu le défi profond du natif du Taureau ? Va-t-il ʺdonner formeʺ (et priorité) aux biens matériels, à l’argent, aux biens immobiliers ? Ou bien va-t-il ʺdonner formeʺ à de hautes valeurs, à des Idéaux, à des vertus (fraternelles, pour la Nature, pour la Vie...), par exemple ? Henri Dunant aura, grâce à sa foi, ʺdonné formeʺ à une action humanitaire au retentissement planétaire.
Son acte de foi et d'affirmation est une preuve des valeurs nobles que porte l'Humanité en son sein. En cela il est modèle de ce dont l'individu a tant besoin aujourd'hui : se tourner vers autrui et lui tendre a main. Au-delà de l'idée de charité, il y a ici un germe de quelque chose de fraternel...
* En 1862, Dunant rédige le livre ʺUn souvenir de Solferinoʺ, porteur de son message et texte fondateur de la Croix-Rouge.
Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu'ils peuvent changer le monde y parviennent.
On a l'habitude de dire qu'un homme doit savoir se sacrifier pour sa famille : cela est juste ; mais en faisant un pas de plus, on ajoute que la patrie va avant la famille, c'est à dire que la famille doit, le cas échéant, être sacrifiée à la patrie. Alors pourquoi n'est-on pas conséquent jusqu'au bout, et pourquoi ne pose-t-on pas aussi en principe que l'Humanité doit aller avant la patrie ?