17 Juillet 2020
La Comète Neowise (ou C/2020 F3) fend actuellement le ciel et nous offre un spectacle grandiose. Elle sera à proximité de la Terre (à l'échelle astronomique) le jeudi 23 juillet 2020, à 01h14 (temps universel). Avant d'interpréter la signification de sa "visite", prenons quelques instants pour mieux saisir ce qu'est une comète et la raison de son passage aux "abords" de notre belle planète bleue...
Les Comètes dans le système solaire
Johannes Kepler (1571-1630) disait "que les comètes, dans l'univers, sont aussi nombreuses que les poissons dans l'Océan". Cette affirmation est pertinente et elle permet de comprendre que c'est un phénomène astronomique fort répandu dans l'espace qui nous entoure.
Ce qui change, c'est quand l'une de ces comètes vient rendre visite à notre système solaire, et -surtout- lorsqu'elle est à proximité de la Terre. Pour l'Astrologie, tous les phénomènes observables par l'Être Humain sont des signifacteurs, des forces qui expriment des messages, des marques dans le cours de notre Histoire. Plus le phénomène est sporadique, plus il prend de valeur, d'importance, aux yeux de l'Astrologie... et pour l'individu qui cherche à saisir le sens de la vie, de l'Histoire humaine.
Élisabeth Vreede (1879-1943), est une mathématicienne, astronome et philosophe d'origine hollandaise qui rencontra Rudolf Steiner et l'Anthroposophie en 1903. À l'issue de cela elle devint la responsable de la section astronomie et mathématiques de l'université libre de science de l'Esprit du Goetheanum (Suisse). Elle est l'auteure du livre remarquable : "Le Ciel des Dieux" (éditions Triades).
Elle réalise, dans cet ouvrage, une étude approfondie de certains phénomènes astronomiques, dont celui des Comètes. Son travail s'appuye essentiellement sur l'œuvre de Rudolf Steiner (1861-1925) mais fait aussi référence à quelques uns des travaux d'astronomes, tel Camille Flammarion (dans "Astronomie populaire").
Pour Élisabeth Vreede, "les comètes sont les phénomènes astronomiques que l'on peut le moins facilement appréhender avec les vues [la logique] matérialiste actuelle". Retenez que "les comètes ne sont pas liées au Zodiaque dans lequel toutes les planètes suivent leurs routes". En ce sens, elles sont donc des phénomènes plus erratiques, non soumis aux "lois" du système solaire et douées d'une "volonté propre". L'astronome Camille Flammarion confirme cela à sa manière : "(...) en premier aspect, la majestueuses uniformité des mouvements célestes paraît dérangée par l'apparition subite de la comète échevelée dont l'aspect extraordinaire semble montrer en elle la figure d'un visiteur surnaturel".
Retenez d'essentiel, que les comètes sont des phénomènes astronomiques qui se situent à la frontière entre la science habituelle et la perception d'événements suprasensibles. Les Astrologues se situent sur cette "frontière" pour réaliser leur travail d'interprétation (au-delà de la rationalité aride et de la superstition fumeuse).
Pourquoi les Comètes surgissent-elles ainsi ?
Pour bien comprendre cela, retenez cette affirmation d'Élisabeth Vreede : "une comète ne peut être vue réellement, physiquement, que sur une très petite fraction de son orbite, là où elle est proche de la Terre". Ce phénomène célestiel est donc un message ciblé (et lié à une temporalité) des forces des étoiles à l'adresse de l'être humain, de notre planète.
En un sens, elles introduisent quelque chose de nouveau, d'inattendu, de puissant dans le courant de la marche de notre Histoire. Mais elles surgissent aussi pour "nettoyer l'atmosphère" de notre planète ; notamment de son matérialisme outrancier, de l'identification de l'Homme à sa nature inférieure, cérébrale et passionnelle. C'est pour cela que -toujours selon l'œuvre de Mme Vreede- "dans les temps anciens, on considérait les comètes avec frayeur comme les "verges" du châtiment divin et beaucoup de superstitions les ont entourées ; mais, pour le regard spirituel, elles sont bien des forces qui doivent sans cesse éliminer du Cosmos les forces astrales impures".
Les comètes, et selon le moment précis de leur passage à proximité de la Terre, génèrent des singularités dans le plan énergétique de notre monde. C'est un fait que la science matérialiste ne peut ni saisir ni quantifier, mais qui correspond bien à la réalité.
Celle qui sillonne à quelques encablures (soit à 0,69 unités astronomiques seulement) de notre magnifique planète se nomme donc officiellement : C/2020 F3. Elle est aussi baptisée du nom de "Neowise". Officiellement, "W.I.S.E." provient de l'américain : "Wide-field Infrared Survey Explorer". C'est le terme qui désigne le télescope spatial qui observe l'ensemble du Ciel aux infrarouges.
Mais, le nom "Neowise" peut se lire d'une autre manière. Le préfixe "neo" fait référence à la "nouveauté". Quant à "wise", c'est un mot anglais qui veut dire : "sage, judicieux, avisé, prudent ou encore sagace".